La dernière femme de J.D.Salinger

Au début des années 2000, Olga Simoneova vient étudier la littérature à NYC dans le cadre d'échanges universitaires entre la Russie et les USA. Elle rencontre John Taliabue professeur de littérature comparée, spécialiste/passionné de J.D Salinger, co-fondateur de The Dead Caufields, un club qui discute de littérature, de suicide, de succès, d'expiation et de la question de la disparition de la vie publique de Salinger. John Taliabue va parfois chez Salinger. Un jour, il emmène Olga, bluffé par son analyse de A girl I knew, un texte que Salinger veut retirer de la vente. Ce texte largement inspiré de la relation qu'il a eu avec Leah rencontrée à Vienne avant-guerre et morte à Buchenwald, est aussi selon Olga, une des meilleures fiction sur l'holocauste. Salinger, n'ayant pas réussi à sauver Leah, serait entré dans une « folie ». Olga se volatisera quelques temps après. 20 ans plus tard, le nom de John Taliabue apparaît dans une enquête. Le FBI s'intéresse en effet de près à Olga Simoneova, à la tête d'une structure de désinformation et de Kompromat*. Elle se serait marié avec Salinger, aurait microfilmé tous ses écrits dont sans doute la suite de L'attrape-coeurs. L'oeuvre de Salinger est donc passée à l'Est et Poutine est le seul à savoir comment Holden Caulfield a vieilli : «c'est bien plus qu'avoir la bombe atomique : cela signifie avoir le monopole des rêves des adolescents du monde entier » écrit Deaglio.